Des produits suisses jugés « trop dosés »
Au mois de février 2022, il avait été déclaré que 85 % des produits avec mention CBD étaient non conformes du point de vue de leur composition… Celui qui est à l’origine de cette surprenante déclaration est un chimiste d’état du nom de Patrick Edder. Ce qui est intéressant, c’est que comme le CBD ne pose aucun réel problème d’addiction, il a fallu redoubler d’efforts pour trouver de véritables traces de certains cannabinoïdes… Les autorités suisses ont donc mis en place un stratagème appelé « l’analyse des particules par million » ! C’est ainsi qu’ils ont réussi à détecter notamment du THC…
C’est à se demander s’il n’y aurait pas là un lien avec le fait que la Suisse est le berceau-même du domaine pharmaceutique surtout quand on sait que la légalisation du cannabis thérapeutique dans un état américain en vient à faire baisser de 45 % la consommation de la « médecine de confort »…
Une décision en vertu de la santé publique ?
Une décision de portée générale en date du 24 mars stipule que « l’huile parfumée contenant du CBD ne doit pas être mise sur le marché ou remise aux consommateurs si elle ne contient pas de dénaturant à une concentration appropriée pour décourager l’ingestion abusive par voie orale ». Ainsi toute huile de cannabis light produite en Suisse aura très mauvais goût et ne sentira pas bon, même une fois appliquée sur la peau.
En détournant toutes les personnes des huiles de CBD – que l’on sait inoffensives – alors qu’elles y trouvaient un intérêt dans le soulagement de certains maux, ne les incite-t-on pas à fumer ? C’est en tout cas ce qui inquiète Barbara Broes, vice-présidente de SGCM-SSCM (la société suisse du cannabis en médecine).