Sommaire
- Qu’est-ce qu’une substance addictive ?
- Comment savoir si l’on est addictif ?
- Qui peut tomber dans une addiction ?
- A quel moment une addiction se fait ressentir sur un individu ?
- Les différentes risques liés à une addiction physique ou psychique
- Le CBD est-il une substance addictive ?
- L’huile de CBD peut-elle rendre addictif ?
- Le CBD peut-il combattre l’addiction ?
- Le CBD aide-t-il contre les autres drogues ?
Qu’est-ce qu’une substance addictive ?
Dans un premier temps, avant de rentrer dans le vif du sujet, il faut savoir ce qu’est une substance addictive et quelles en sont les conséquences. Une substance addictive se rapproche de l’addiction, ce qui en est la principale conséquence. Cette dernière se qualifie par une pathologie cérébrale définie par une dépendance à une substance ou une activité.
Cette définition est d’un point de vue scientifique et médicale, mais il faut savoir que différentes substances mènent à une addiction comme la nicotine, les opiacés, l’alcool, le cannabis et les différentes drogues, tandis que certaines addictions ne sont pas liées à des substances. Parmi celles-ci, nous pouvons retrouver l'addiction aux jeux d’argent et de hasard, qui touche tous les âges et frappe sans prévenir.
Bien évidemment, la définition d’addiction varie selon les pays et selon les convictions de chaque laboratoire ou spécialiste, mais selon le National Institute of Drog Abuse, la définition de l’addiction est la suivante.
“L’addiction est une affection cérébrale chronique, récidivante, caractérisée par la recherche et l’usage compulsif de drogue, malgré la connaissance de ses conséquences nocives.”
Comment savoir si l’on est addictif ?
Il est extrêmement important de savoir si nous sommes addictifs afin d’être aidé et d’améliorer son quotidien tout en préservant la santé et la sécurité financière. Pour savoir si l’on est addicte à une substance ou autre, le domaine médical s’inspire de deux questionnaires afin de poser un diagnostic concret et précis. Nous allons voir ensemble les différents questionnaires et leurs contenus.
Le Manuel Diagnostic des Troubles Mentaux
Ce questionnaire se base sur onze questions qui peuvent définir si une addiction quelconque est présente. :
- Besoin impérieux de consommer la substance ou de jouer ;
- Perte de contrôle sur le temps lié à la consommation d’une substance ou de jeu ;
- Beaucoup de temps passé à la recherche de la substance ou du jeu ;
- Observation d’une augmentation de la tolérance à la substance consommée ;
- Présence d’un syndrome de sevrage suite à l’arrêt de la consommation volontaire ou involontaire ;
- Incapacité de remplir des obligations importantes ;
- Usage même lorsqu’il y a un risque physique ;
- Problèmes personnels ou sociaux ;
- Désirs ou efforts persistants pour diminuer la dose ;
- Activité réduite au profit de la consommation de jeu ;
- Poursuite de la consommation malgré les dégâts physiques et psychiques.
Sur ce test, si le consommateur à la présence de deux à trois critères, son addiction est faible, si elle est de quatre à cinq critères, son addiction est moyenne tandis que si elle est de six critères ou plus, alors cette addiction est sévère.
La Classification Statistique Internationale des Maladies et des Problèmes de Santé
Ce questionnaire est élaboré par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui a notamment fait parler d’elle dernièrement avec la crise sanitaire que nous subissons. La différence entre ce questionnaire et le second provient du fait qu’il faut avoir au moins trois corrélations identifiées aux cours de l’année dernière. De plus, ce questionnaire ne comporte que six questions qui permettent d’établir un diagnostic précis et réfléchis :
- Un désir puissant et compulsif d’utiliser une substance psychoactive ;
- Difficultés à contrôler l’utilisation de la substance, comme le début de la consommation et la fréquence ;
- Syndrome de sevrage présent lors de l’arrêt de la consommation d’une substance psychoactive et/ou utilisation d’une substance apparentée ou de la même substance pour palier le syndrome de sevrage ;
- Mise en évidence d’une adaptation du sujet par rapport à la substance psychoactive ;
- Arrêt brutal ou abandon progressif des autres sources de plaisir et d'intérêt par rapport à la substance psychoactive et augmentation du temps de recherche et de fréquence d’utilisation de cette même substance ;
- Poursuite de la consommation malgré les dégâts psychiques et physiques sur le consommateur, d’autant plus si le consommateur est au courant des risques encourues liés à sa consommation addictive.
Comme vous pouvez le voir, ce test est relativement court et permet d'établir un diagnostic selon votre type d’addiction. Ces exemples ne sont que des exemples informatifs et ne relèvent pas d’une expertise médicale.
Mais qui peut être addicte et quelles sont les populations à risque ? Nous allons voir ceci ensemble dans les lignes à suivre.
Qui peut tomber dans une addiction ?
Il faut savoir que n’importe qui peut tomber dans une addiction et ce, peu importe le type d’addiction. Malgré tout, de nombreuses personnes sont plus destinées à devenir addictes à certaines substances comme par exemple celles dont les parents fument du tabac.
Ces personnes-là, en voyant le geste et la répétitivité des fumeurs, peuvent facilement tomber dans ce cercle vicieux en essayant plus tard, lors de l’adolescence, ou parfois plus tôt, de répéter ce geste. Si l’on prend toujours l’exemple du tabac, de nombreuses personnes ont trouvé cette matière mauvaise lors du premier essai, mais après, elles sont tentées pour savoir si ça à le même goût ou autre.
Il faut savoir qu'il existe des facteurs individuels pouvant favoriser chaque individu à tomber dans une addiction. Parmis tous les facteurs qui représentent un risque accru, nous pouvons retrouver les suivants :
- L’âge ;
- Le sexe ;
- La maturité cérébrale ;
- La personnalité ;
- L’humeur.
Ces facteurs de risques entrent en jeu à n’importe quel moment de la vie d’un individu, puisqu’une personne âgée peut tomber dans une addiction, autre que la drogue, suite à un changement d’humeur lié à un événement tragique ou autre.
Il existe d’autres facteurs de risque pouvant jouer un rôle majeur dans leur addiction qui sont l’initiation et le sexe masculin. Ainsi, si un individu commence sa consommation d’alcool durant son adolescence, il aura dix fois plus de chances de tomber dans une addiction liée à l’alcool plus tard. Bien évidemment, ce ne sont que des statistiques et elles ne représentent pas la réalité.
Les personnes timides, renfermées et anxieuses ont également beaucoup de chance de se tourner vers une addiction au fil des années à venir. Rappelons qu’une addiction n’est seulement liée à une drogue ou tout autre produit illicite, mais elle peut être le sexe, les jeux-vidéos ou les jeux d’argents. Cependant, ces addictions, exceptés les jeux d’argents, ne sont pas reconnues officiellement comme des addictions car le manque d’études à ce sujet est encore flagrant.
Il existe également une augmentation des risques d’addictions par rapport aux facteurs environnementaux, qui jouent un rôle majeur dans la vie d’un individu. Par exemple, grandir dans un milieu stressant et désordonné augmente le risque de tomber addicte d’une substance quelconque. Nous parlions des fumeurs de tabac plus haut, et un enfant qui grandit dans un milieu entouré de fumeurs, aura de grandes chances de fumer à son tour lors de l'adolescence, parfois plus tôt, ou plus tard.
Nous allons voir à présent, à quel moment une addiction se fait ressentir.
A quel moment une addiction se fait ressentir sur un individu ?
Il faut savoir que la réponse à cette question se trouve dans votre cerveau et dans votre corps. Autrement dit, le moment où une addiction commence à se faire ressentir repose essentiellement sur votre composition et dépend donc de chaque individu.
Il faut également savoir qu’une substance addictive le devient plus ou moins selon l’intensité de celle-ci. Par exemple, si l’on prend une drogue comme la cocaïne ou le crack, l’addiction se fera ressentir lors de la première prise ou des suivantes, mais l’addiction provient très rapidement car ces drogues proposent un potentiel addictif très élevé.
Concernant les autres addictions, comme les jeux d’argents et de hasard, elles se font ressentir au bout de plusieurs jours, voire plusieurs années car le besoin est très progressif et généralement c’est l'appât du gain qui se fait ressentir. Autrement dit, si un individu gagne une grosse somme d 'argent à un jeu de hasard, il va alors retenter plus tard de regagner cette même somme bien que la probabilité est très faible.
Pour vous rendre compte de la chance très mince de gagner à un jeu de hasard que nous connaissons tous comme le Loto, voici quelques exemples de choses plus probables d’arriver dans votre vie :
- Vous avez plus de chance de vous faire frapper par un astéroïde : 1/720.000 ;
- Vous avez plus de chance de trouver un trèfle à quatre feuilles : 1/10.000 ;
- Vous avez plus de chance d’être frappé par la foudre : 1/250.000 ;
- Vous avez plus de chance de mourir en avion : 1/11.000.000 ;
Enfin, votre probabilité de gagner au loto s’élève à 1 chance sur 13 983 816 !
Il existe différents risques liés à une addiction qui peuvent êtres divers et variés. Nous allons voir ceci ensemble.
Les différentes risques liés à une addiction physique ou psychique
Il existe selon les différents types d’addiction, des risques différents. Par exemple, une addiction à une drogue entraîne des risques différents qu’une addiction aux jeux de hasard. Nous allons commencer par les drogues.
Les risques liés à celles-ci sont présents dès le début de la consommation avec différents effets pouvant êtres ressentis par le consommateur :
- Euphorie ;
- Perte de contrôle ;
- Diminution du stress ;
- Désinhibition.
Bien évidemment, outre ces aspects immédiats, il faut savoir qu’il existe des risques immédiats qui peuvent devenir vitaux pour les consommateurs comme les overdoses ou les comas éthyliques concernant l’alcool. Ces conséquences sont essentiellement présentes lors du début de la consommation.
Il faut savoir que les conséquences peuvent survenir dans les jours suivants et s’inscrire dans le quotidien des consommateurs. Lorsque celle-ci s’y inscrit, elle peut envahir progressivement la vie quotidienne du consommateur et avoir un impact négatif dans le milieu personnel, relationnel et professionnel. Dans le pire des cas, cela peut mener à des divorces ou des ruptures et des licenciements.
Cependant, leurs effets négatifs ne s’arrêtent pas là, puisqu’elles peuvent persister tout le long de la vie si le consommateur ne s’arrête pas à temps. Elles peuvent notamment impacter la santé de l’individu, ce qui peut causer de grands dégâts sur le cerveau et sur le corps de celui-ci.
On peut notamment observer des changements psychiques chez certains consommateurs de drogue ou autre, comme des changements d’humeurs, des troubles de la mémoire, des troubles de l’attention. Ces différentes conséquences sont “légères” et parfois, il peut y avoir des troubles plus graves comme le développement de certaines maladies psychiques graves.
De plus, les modes de consommation de certaines substances peuvent provoquer des risques liés à la santé des individus. Par exemple, un fumeur de tabac ou de cannabis a de grandes chances de développer un cancer des poumons, tandis qu’un individu qui va utiliser une seringue pour sa consommation peut attraper des maladies comme le sida ou des nécroses de la peau.
Il existe également des risques financiers, car plus un consommateur va s’intéresser à une substance, plus il lui faudra de doses et cela peut causer un gouffre financier important chez le consommateur.
Mais le CBD est-il une substance addictive et ce, peu importe la méthode de consommation ? Voyons ceci ensemble dans les lignes à venir.
Le CBD est-il une substance addictive ?
Tout d’abord, il faut rappeler ce qu’est le CBD avant de répondre à cette question. Il faut savoir que le CBD est une molécule naturellement présente dans le cannabis et plus particulièrement dans la plante de chanvre. Cette molécule n’est pas psychotrope contrairement à une autre molécule présente en grande quantité dans le cannabis récréatif qui n’est autre que le THC.
Cette dernière est la raison pour laquelle le cannabis est jugé illégal dans de nombreux pays, la France y compris, car elle est la principale cause d’accidents liés à la consommation de cette substance. Il faut également savoir que les produits de CBD que vous pouvez retrouver sur 321CBD sont conformes à législation française, car ils possèdent un taux de THC inférieur à 0,3 %, ce qui ne provoque pas d’effets psychotropes.
Le CBD semble posséder des effets bénéfiques pour notre corps et notre santé que nous allons lister :
- Permet d’éliminer l’anxiété ;
- Réduit le stress ;
- Favorise le sommeil ;
- Permet de réguler la faim ;
- Permet d’éviter les nausées et les douleurs intestinales ;
- Possède des effets anti-inflammatoires.
Ces effets peuvent varier d’une personne à une autre, car nous ne sommes pas tous égaux face à cette molécule et chaque corps réagit différemment. Ainsi, il sera possible de ressentir des effets indésirables si l’on abuse trop du CBD pour en ressentir les effets comme des nausées et des vertiges. Comme le CBD n’est pas un psychotrope, il n’agit donc pas sur le système nerveux ce qui exclut toute interaction avec certains récepteurs responsables du sentiment d’addiction ressenti par certains consommateurs de cannabis récréatif.
Concernant la question sur l’addiction, le CBD ne provoque pas d’addiction envers ses consommateurs puisque la molécule agit avec d’autres récepteurs dans le corps que nous allons voir ensemble :
- Les récepteurs CB1, qui sont situés dans le cerveau et dans le système nerveux ;
- Les récepteurs CB2, qui sont situés dans les organes et dans le système immunitaire.
Lorsque l’on parle des récepteurs CB1 situés dans le cerveau et dans le système nerveux, il faut savoir que ces récepteurs ne constituent pas le système nerveux et le cerveau, mais ils y sont juste présents. Bien que l’action du CBD agit au niveau du cerveau en activant certaines hormones comme la sérotonine, il ne joue pas un rôle essentiel et ne change pas les humeurs ou certaines fonctions neuronales.
Autrement dit, lorsqu’un consommateur de CBD va consommer cette molécule, il n’aura pas d’effets “high” ou autrement dit, la sensation de “planer” ce qui est un véritable avantage et surtout une grande différence entre les deux molécules présentes dans le cannabis.
Mais vu la diversité croissante des produits de CBD disponibles sur le marché français et mondial, certains consommateurs peuvent se demander si le mode de consommation peut provoquer une addiction.
L’huile de CBD peut-elle rendre addictif ?
Concernant ce mode de consommation, nous allons expliquer son fonctionnement afin de mieux le comprendre. Il faut savoir que l’huile de CBD est certainement l’un des modes de consommation les plus répandus dans le monde car elle présente plusieurs avantages.
Par exemple, elle est plus discrète que la fleur ou la résine de CBD et l’un de ses autres points forts revient sur le fait qu’elle n’est pas odorante, ce qui représente un avantage lorsque l’on est entouré de personnes dans certaines situations. Pour la consommer, il existe deux méthodes que nous allons voir ensemble.
La méthode sublingual
Cette méthode est très populaire et représente la meilleure façon d’administration du CBD avec de l’huile. Pour effectuer cette méthode, il faut simplement placer quelques gouttes sous la langue et maintenir la langue fermée vers le bas pendant 30 à 60 secondes environ avant d’avaler.
Les avantages de cette méthode reposent sur le fait que sous la langue, nous disposons tous d’une veine importante et de muqueuses qui peuvent aspirer le CBD pour qu’il aille directement dans le sang. Cela permet surtout d’éviter l’effet de premier passage qui se produit lorsque l’huile va directement dans le foie et que ce dernier, grâce à ces enzymes, élimine un certain pourcentage de CBD.
Avaler l’huile directement
Cette méthode est efficace, bien qu’elle le soit moins que la méthode sublingual. En effet, lorsque l’on avale l’huile directement sans la placer sous la langue, elle va alors se diriger directement dans le système digestif et dans le foie, qui va jouer le mauvais rôle à cause de ces enzymes et éliminer un pourcentage de CBD.
Cela aura pour conséquences de limiter les effets du CBD, car il n’y en aura moins dans le sang à cause du foie, ce qui peut mener à une surconsommation ou à une déception du client envers le produit.
Maintenant, nous allons voir si l’huile de CBD peut représenter un risque d’addiction envers le client.
L’huile de CBD est-elle addictive ?
Toujours selon l’OMS, le CBD ne représente pas de risques d’addictions, car il ne réagit pas avec le cerveau lors de sa consommation. Le CBD ne représente également aucun risque de provoquer des potentiels d’abus et de dépendance. Ceci vaut pour tous les produits de CBD présents sur le marché, que cela soit des fleurs, de la résine, de l’huile ou même des bonbons de CBD.
Mais il existe deux principaux types d’huile de CBD, comme l’huile de CBD à spectre complet et l’huile de CBD normale. L’huile à spectre complet est très différente de l’autre type, car elle représente plus d’avantages.
Par exemple, elle contient beaucoup plus de molécules que simplement du CBD, comme des dizaines d’autres molécules comme le CBN, CBG et le CBC qui jouent un rôle important dans les effets du CBD et améliorent également les effets de cette molécule. De plus, tout comme les fleurs et les autres produits de CBD, cette huile à spectre complet pourra contenir des terpènes et flavonoïdes qui jouent eux aussi un rôle très intéressant dans les effets initiaux du CBD.
La plus grande différence repose sur le fait que l’huile de CBD à spectre complet permettrait au consommateur de bénéficier d’un effet d’entourage qui se caractérise par l’action engendrée par l’ensemble des composants de cette huile.
Concernant le risque de provoquer une addiction envers le consommateur, les informations sont moins nombreuses et les résultats révèlent ce manque d’information car il ne sont pas certains. En effet, dans l’étude menée sur le CBD, seule une molécule était mise sous cloche, alors que dans l’huile à spectre complet, plusieurs dizaines de molécules ainsi que des terpènes et des flavonoïdes sont présents. Leur interaction pourrait provoquer des effets positifs et négatifs selon les consommateurs.
Néanmoins, et toujours selon les mêmes études, il semblerait que le risque de provoquer une addiction serait très faible, voire inexistant, mais il est important de rappeler qu’il manque des études envers cette huile et ces composants.
Chez 321CBD, nous faisons attention aux modes de production en préférant une méthode de production exemplaire afin de proposer les meilleurs produits à nos clients. Ainsi, vous pourrez profiter de nos huiles de CBD qui représentent cette méthode de production responsable.
Comme le CBD n’est pas un addictif et ne représente aucun risque d’abus, serait-il possible de l’utiliser pour combattre une addiction ?
Le CBD peut-il combattre l’addiction ?
Cette question peut en faire sourire certains étant donné que le CBD est tiré du cannabis et plus précisément, de la plante de chanvre, mais il semblerait que le CBD soit extrêmement efficace pour lutter contre les addictions.
Attention tout de même, cette question est encore assez peu développée, comme beaucoup de sujets autour du CBD par ailleurs, il faudra donc la prendre avec des pincettes et attendre des études plus poussées et sur de plus grandes données.
Nous allons pour cela commencer avec une étude menée sur un an entre le 28 Mai 2014 et le 12 Août 2015 dans laquelle, 48 participants ont été sélectionnés pour recevoir au hasard, un placebo, 200 mg de CBD, 400 mg et 800 mg. Lors de cette première étude, la dose de 200 mg s’est révélée être inefficace. Une seconde étape de cette même étude a eu lieu entre le 24 mais 2016 et le 12 janvier 2017 dans laquelle 34 participants ont reçu un placebo, 400 mg de CBD et 800 mg. Les résultats de cette étude montrent que les doses de 400 mg et de 800 mg se révèlent être intéressantes et efficaces afin de lutter contre l’addiction au cannabis. De plus, aucun effet secondaire n’a été répertorié, ce qui permet d’assurer que le CBD est un produit sûr d’usage.
Cette étude a été menée sur le cannabis pour une simple et bonne raison. En effet, cette substance illicite est de loin la première substance consommée en France, devant toutes les drogues disponibles sur le territoire. Par exemple, en 2016, environ 42 % des adultes âgés entre 18 et 65 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. Parmi cette population, les hommes sont en majorité ( 51 % ) comparé aux femmes ( 34 % ).
Les facteurs démographiques jouent également un rôle important, ainsi que l’entourage. Par exemple, un jeune qui est entouré de personnes consommant cette substance, est plus susceptible de consommer du cannabis à son tour.
Le CBD aide-t-il contre les autres drogues ?
De nombreuses rumeurs estiment que le CBD pourrait aider contre certaines substances ou drogues. Mais il faut savoir que là aussi, un manque d’études est conséquent et il faut prendre ces informations avec précaution.
Le CBD contre la toxicomanie
La toxicomanie touche beaucoup de personnes et détruit également peu à peu leur vie. Le CBD semblerait être capable de les aider en éliminant l’effet de récompense suite à l’administration d’une dose d’un produit quelconque ainsi que l’effet positif associé à cette administration.
De plus, les risques de rechute semblent également s’envoler grâce aux divers effets du CBD.
Le CBD contre les opiacés
Ces produits illicites sont monnaies courantes et peuvent même s’acheter en pharmacie en vente libre et sans ordonnance, cela en fait un vrai fléau pour le quotidien des personnes. Mais le CBD semble pouvoir également jouer sa carte face à cette addiction, puisqu’il permet d’éviter certains symptômes de sevrage comme l’anxiété qui est un véritable fléau dans le quotidien des consommateurs.
Une étude a été effectuée afin de déterminer les conséquences de la consommation de CBD et les différents bienfaits de cette molécule sur le sevrage des opiacés. Dans cette étude, un groupe de souris a reçu de la morphine et un autre groupe a reçu une solution saline. Les résultats montrent que le CBD pourrait réduire la quantité d’opiacés consommée de l’ordre de 10 mg par kilogrammes en attaquant les effets gratifiants de la consommation.
Le CBD contre la nicotine
La nicotine est très présente dans le quotidien de nombreux français, car étant considérée comme une drogue, mais étant en vente libre dans les bureaux de tabac, elle concerne des millions de français. Le CBD semblerait avoir un rôle important dans la lutte contre cette addiction.
Par exemple, la consommation de tabac qui est liée à celle de la nicotine, a été réduite à 40 % chez les utilisateurs de CBD par inhalation tandis que chez les personnes ayant reçu des placebos, la consommation n’a pas diminué.
Mais selon certaines études, le CBD, grâce à son interaction avec le système endocannabinoïde présent dans le corps, semblerait réduire la sensation de récompense liée à la consommation d’une cigarette, ce qui permettrait de réduire la consommation dans le futur en supprimant définitivement cette sensation.
Comme il a été dit, le CBD n’est pas un médicament, mais doit être considéré comme un complément alimentaire à consommer en parallèle d’une alimentation équilibrée et d’une hygiène de vie saine et simple. Avant toute consommation, il est préférable d’aller voir son médecin afin d’établir quel serait le meilleur traitement initial.
Les études citées plus haut doivent également faire preuve de recul, car il existe un manque important d’informations à ce sujet et il est difficile d’en tirer des conclusions aujourd’hui.