Au-delà de leurs effets, le CBD et le THC s’opposent également sur d’autres points.
Dans les lignes qui suivent, nous faisons une comparaison entre CBD et THC, tout en mettant en lumière leurs points communs et leurs différences.
Par ailleurs, il sera très utile également de révéler comment les législations et les institutions nationales et internationales appréhendent le CBD et le THC.
CBD et THC : Qu’ont-ils en commun ?
Etudier les points communs entre le CBD et le THC revient à déterminer leur origine commune et leur interaction avec le système nerveux.
CBD et THC : Une origine commune
D’entrée de jeu, il faut savoir que le Cannabidiol (CBD) et le Tétrahydrocannabinol (THC) sont tous deux issus de la même plante appelée chanvre.
Ce sont les deux cannabinoïdes les plus représentés, parmi la centaine d’autres substances actives présentes dans la plante[1].
On peut citer par exemple les terpènes[2]. Ces dernières sont des classes d’hydrocarbure réputées pour être à l’origine de l’odeur et du goût des différentes variétés de cannabis.
On trouve également les flavonoïdes[3] et les CBN.
Le cannabis est en réalité une espèce de chanvre. Réparti en plusieurs sous-espèces dont les principales sont la sativa, l'indica et le ruderalis, le cannabis ne présente pas pour autant les mêmes concentrations en CBD et en THC.
Le cannabis sativa se distingue des trois autres par sa faible teneur en THC. Il contient plusieurs espèces de plantes dont la teneur en THC ne dépasse pas le seuil de 0,3%.
La liste des plantes de cette catégorie a été limitativement énumérée par un arrêté du 22 août 1990 en France, en son article 2. On dénombre ainsi 18 variétés, toutes issues de la variété Sativa L, comme la variété Carmagnola, Fedora 19, Fibrimon 56 et Santhica 27 etc.
En réalité, on assimile au chanvre, les plantes de cannabis contenant 0,3% de THC ou moins, tandis que celles qui présentent une teneur plus élevée sont considérées comme de la marijuana[4].
L’interaction du CBD et du THC avec le système nerveux
Pour produire leurs effets, les cannabinoïdes CBD et le THC interagissent avec le système nerveux. Le cannabinoïde est une notion qui désigne un ensemble de molécules, à l’image de celles qui se retrouvent dans notre corps et qu’on appelle les endocannabinoïdes. Chez les plantes, ces molécules sont aussi présentes et prennent le nom de phytocannabinoïdes. On parle par ailleurs de cannabinoïdes synthétiques, lorsque ces composés sont fabriqués au laboratoire[5].
Les cannabinoïdes entrent en interaction avec un système de régulation dans l’organisme appelé « système endocannabinoïde » (SEC). Ce système joue en effet un important rôle dans les nombreux processus physiologiques de notre corps.
Après toute consommation de cannabis par exemple, les effets, quelle qu’en soit leur nature, sont directement ressentis grâce à ce système endocannabinoïde (SEC). Les propriétés du système SEC sont liées à deux éléments fondamentaux : Les endocannabinoïdes produits par l’organisme lui-même et les récepteurs appelés récepteurs cannabinoïdes[6].
Liens entre CBD et THC : L’effet d’entourage
Entre les cannabinoïdes CBD et THC, il n’a pas toujours été question d’opposition quant à leurs effets. Il est fréquent qu’on les appelle même des « molécules sœurs ». La science des cannabinoïdes a en effet révélé un concept bien connu des anglo-saxons : « The entourage effect »[7] (effet d’entourage).
Il existe, dans la plante de cannabis, avons-nous dit, plusieurs centaines de molécules chimiques appelées cannabinoïdes L’effet d’entourage répond au principe suivant lequel « l’union de ces cannabinoïdes fait la force. »
On parle alors d’effet d’entourage lorsque le cannabidiol (CBD) associé à d’autres canabinoïdes comme le THC ou encore à d’autres substances organiques (terpènes, flavonoïdes) produit des effets très prononcés.
Cet effet d’entourage a fait l’objet de plusieurs études dont les résultats n’ont pas encore été démentis. Selon ces études[8], consommer des extraits de plante entière, produirait non seulement des effets différents mais également plus d’effets, comparativement à une consommation partielle de certains composés purs.
Par ailleurs, une étude menée par le professeur Jeremy R. Johnson et publiée dans le « Journal of pain and symptom management » en 2010, a fait une pertinente remarque. Dans le traitement de certaines douleurs, affirme-t-il, le THC ou le CBD pris isolément ne peut garantir une pleine efficacité. Ils sont d’ailleurs, constate le professeur, moins probants qu’un seul placebo. Cependant, lorsque le CBD et le THC sont associés, cela améliore substantiellement l’état des patients.
Mieux, en 2011, une autre étude[9] publiée dans le même journal, a également démontré que « dans leur environnement naturel, les différents cannabinoïdes, associés aux terpènes et autres flavonoïdes, bénéficient d’une synergie, qui n’existe pas lorsqu’ils sont administrés sous forme d’isolat ». Il y a donc, comme l’affirme cet auteur, des pathologies qui ne peuvent être traitées uniquement avec un seul cannabinoïde[10].
C’est dans ce sens que plusieurs publications sont apparues. Elles font état de ce que le THC à lui seul, contient de principaux avantages thérapeutiques comme la propriété analgésique. D’autres publications révèlent également que le CBD combiné à d’autres composés chimiques contenus dans le cannabis, atténuent considérablement la toxicité du THC[11].
Cet effet d’entourage a été également mis en évidence par Russo dans certaines pathologies (dépression, anxiété, insomnie, démence, dépendance) dont le traitement requiert, suivant ses enquêtes, la combinaison des terpènes et d’autres cannabinoïdes comme le CBD et le THC. En prenant appui sur deux terpènes (limonène et linalool), il a démontré que l’action du CBD et du THC pouvaient être plus productives si elles étaient associées aux terpènes, dans le traitement de ces pathologies[12].
Par ailleurs, dans le cas des pathologies comme la démence des patients atteints d’Alzheimer, RUSSO a également relevé que le THC n’était efficace que lorsqu’il est associé à trois terpènes dont le limonène, le linalool et le pinène. Dans les troubles du sommeil, le constat est également le même, s’agissant des terpènes comme le linalool, le caryophyllène et le myrcène. Pour ce qui est de la toxicomanie, l’utilité des terpènes caryophyllène, myrcène et pinène est également reconnue quand ils sont combinés avec d’autres cannabinoïdes[13].
En outre, l’effet d’entourage a été mis en évidence chez des animaux. Une étude de 2019 publiée dans la revue Frontiers in Pharmacology, a enquêté sur les effets des deux cannabinoïdes sur des modèles de neuro-hyperactivité dans chez des poissons zèbres et a conclu également à leur synergie[14].
La composition des médicaments à usage thérapeutique
Dans plusieurs pays de l’Union Européenne, à l’instar des pays de l’Amérique du Nord comme ceux de l’Amérique du Sud[15], on remarque une réelle avance en matière d’usage thérapeutique du cannabis.
Certains en sont même venus à légitimer son utilisation à titre récréatif. Cependant, la législation en France, en matière d’usage ou de consommation du cannabis, est encore très prudente pour l’heure. Deux médicaments sont en effet prescrits à ce titre[16] : Le sativex et l’épidiolex.
Le Sativex est composé en partie du THC et est destiné aux patients qui souffrent de la Sclérose En Plaques (SEP). Même s’il n’est pas pour l’heure vendu en France à cause d’un désaccord sur le prix entre le producteur GW Pharma, il faut reconnaître qu’il est déjà disponible dans 18 pays de l’Union Européenne.
Du coup, nous sommes en droit de nous poser cette question. Ou peut-être devrions-nous d’abord rappeler la législation en vigueur en France et dans certains pays de l’Union européenne.
Le législateur français a en effet littéralement interdit la commercialisation ou la consommation du cannabis avec une présence du THC, fût-elle en petites quantités. En Angleterre également, ce taux légal de présence du THC est fixé à 2%[17].
En somme, on se pose la question de savoir, pourquoi les différents législateurs, bien qu’ils réglementent au mieux l’usage du THC ou l’interdisent au pire, autorisent des médicaments à base du cannabis avec des teneurs en THC nettement supérieurs au seuil légal en vigueur ?
La réponse se laisse deviner aisément. Cela s’explique en effet par l’effet d’entourage. L’effet escompté dans la mise au point des différents médicaments à base du cannabis, ne serait sûrement pas atteint.
Quid alors des différences fondamentales entre le CBD et le THC ?
CBD, THC : Ce qui les distingue
La distinction entre les cannabinoïdes CBD et THC, se résume bien souvent aux effets psychotropes du THC, contrairement au CBD.
Mais au-delà de cette généralisation, il faut constater également que la distinction entre le CBD et le THC réside également dans le fait que l’interaction de chacune de ces molécules avec les récepteurs du système endocannabidiol (SEC) n’est pas la même.
En outre, la différence entre ces deux principales molécules du cannabis se constate aussi à travers les propriétés caractéristiques de chacune d’elles.
Une différence d’interaction avec le système nerveux
Il y a une similarité dans la structure des molécules de CBD et THC. En examinant leur composition chimique, on constate que chacune d’entre elles possède 21 atomes de carbone, 30 atomes d’hydrogène et deux atomes d’oxygène.
Cependant, il y a une différence dans l’arrangement de ces atomes. Elle se situe au niveau de la position d’un seul atome d’hydrogène. Et c’est justement là ce qui justifie la différence entre le CBD et le THC[18].
Le système endocannabidiol fonctionne en partie, faut-il le rappeler, grâce à deux récepteurs CB1 et CB2. On retrouve les récepteurs CB1 dans les régions du cerveau et sont responsables du processus mental et physiologique.
Quant aux récepteurs CB2, ils sont présents dans le système nerveux central et dans le système immunitaire. La molécule du THC se distingue grâce à son interaction avec les récepteurs CB1[19]. C’est ce qui explique qu’elle soit à l’origine des effets planants que l’on observe chez les consommateurs du cannabis.
Tout comme le THC, le CBD agit lui-même sur le système endocannabinoïde. Toutefois, cette interaction se réalise de manière différente. Le CBD interagit en effet avec les récepteurs CB2 et ne les inhibe que de manière limitée. Il augmente cependant les niveaux des endocannabinoïdes comme l’anandamide, la molécule qu’on appelle souvent « molécule du bonheur »[20].
Cette interaction propre à chaque molécule de CBD ou de THC conditionne leurs propriétés.
Les différentes propriétés du CBD
Le CBD est doté de plusieurs propriétés qui pourraient surprendre plus d’uns.
Les propriétés anxiolytiques et anti-inflammatoires du CBD
L’anxiété et la douleur influencent beaucoup la qualité de vie de ceux qui en souffrent. Cette pathologie rejaillit sur le système immunitaire du corps humain. Il se produit une réaction immédiate qu’on appelle inflammation.
Selon certaines études, une réaction inflammatoire chronique, sous l’action d’une douleur intense comme celle produite par un mal de dos, le rhumatisme, l’arthrite, la sclérose en plaques ou encore le cancer, peut favoriser le développement des tumeurs et même des douleurs cancéreuses. Cela va sans dire que la structure de l’organe concerné en sera affectée.
Face à cela, des études menées en 2007 par des chercheurs du California Pacific Medical Center, il en a résulté quelques résultats prometteurs suite à l’utilisation du CBD. Celui-ci agirait donc comme un puissant anti-inflammatoire[21].
Par ailleurs, le CBD, tout en procurant une sensation de bien-être et de détente, permettrait de lutter contre le stress et l’anxiété. Mieux, il possède également une longue durée d’action et n’induit aucune dépendance, contrairement aux opiacées ou aux antalgiques[22].
Les propriétés antalgiques
Les propriétés antalgiques du CBD ont constitué également l’objet d’étude de plusieurs unités de recherche[23].
On évoquera celles entreprises dans les laboratoires de Recherche Scientifique d’Israël, d’Espagne et des Etats-Unis spécialisés dans les phénomènes douloureux. Leur conclusion a révélé les propriétés antalgiques du CBD contre les douleurs[24].
D’autres études ont également pris fait et cause pour le CBD en ce qui concerne ses propriétés antalgiques[25].
D’autres propriétés du CBD
Le CBD possède également plusieurs autres propriétés. On peut citer entre autres :
- Les propriétés anti-oxydantes[26]
- Les propriétés anti-addictives[27]
- Les propriétés anti-angiogéniques[28]
Les différentes propriétés du THC
Les cannabinoïdes CBD et THC ont certes un effet d’entourage. Mais, on reconnaît également au THC quelques propriétés typiques, à l’exclusion parfois du CBD. En dépit des effets psychotropes dont il est pourvu, le THC permet de soulager le patient de certaines maladies ou de certains symptômes[29] comme :
- Les douleurs neuropathiques
- Les effets secondaires de la chimiothérapie[30]
- Les pressions intraoculaires liées au glaucome[31]
- La perte d’appétit[32]
- L’asthme
- L’apnée du sommeil
- La maladie de Parkinson
CBD, THC : Que dit la loi ?
L’opposition entre le CBD et le THC se constatent également avec le statut juridique de chaque cannabinoïde.
L’approche des institutions internationales ou des législations étrangères
Plusieurs institutions internationales ont en effet pris fait et cause pour le CBD. En le déclassant de la liste des stupéfiants, elles rendent son utilisation légale.
Le point de vue de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
A ce titre, on peut évoquer l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a retiré en 2017 le CBD de la liste des produits dopants. Elle a certes suggéré que des recherches s’intensifient afin de révéler ses vertus thérapeutiques[33].
CBD/THC : Que disent l’ONU et l’Agence Internationale Anti dopage ?
S’agissant de l’ONU, il faut relever que la convention de l’ONU sur les drogues ne fait aucunement mention du CBD[34]. Il n’en faut pas plus pour dire que l’instance onusienne ne reconnait pas au CBD des effets secondaires comme la dépendance ou l’effet psychotrope.
Il en est ainsi de l’Agence Internationale contre le Dopage dont la liste des produits dopants ne fait plus également cas du CBD depuis le 1er Janvier 2018.
CBD/THC : Que dit la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE)
Le 29 Novembre 2020 est une date importante dans la future législation sur le CBD et le THC, ne serait-ce que dans le cadre législatif français.
Dans une affaire dite Kanavape[35], le législateur communautaire a fait savoir explicitement, que l’huile de CBD étant dépourvue d’effets secondaires comme la dépendance et l’effet psychotrope, la décision d’en interdire son utilisation ou sa consommation, est contraire à la législation de l’Union Communautaire.
Dans cette décision, le juge fait en effet valoir qu’il importe de déterminer un seuil légal au-delà duquel, la consommation ou l’usage du CBD serait illégale.
CBD/THC : La position de la France
En l’état actuel de la législation sur les stupéfiants, la France classe le THC comme un réel stupéfiant, contrairement au CBD.
Cependant, il faut reconnaitre d’emblée qu’il est presque impossible de séparer entièrement le CBD du THC lors des techniques d’extraction, de façon à obtenir une teneur en THC de 0%.
Du coup, la position de la France de n’autoriser des produits à base du CBD que lorsqu’ils affichent un taux de 0% de THC[36], cristallise beaucoup d’interrogations et d’incertitudes.
Mais, cette décision de l’instance communautaire va, sans l’ombre d’aucun doute, motiver une avancée de la législation en faveur du CBD/THC en France. Ce fut par exemple le cas, avec la position défendue par l’Agence Internationale Anti-dopage, de déclasser le CBD des stupéfiants. A travers un décret n° 2018-1283 en date du 27 décembre 2018, la France a retiré le CBD des substances toxiques en ce qui concerne les activités sportives et bien au-delà.
En définitive, comme vous avez pu le constater, le CBD et le THC partagent une origine commune : La plante de cannabis (chanvre ou marijuana). Ils ont en commun d’agir sur les systèmes nerveux, mais cette interaction est différente, selon qu’il s’agisse du CBD ou du THC.
C’est sans doute ce qui explique que le THC produise des effets planants : Paranoïa, anxiété, perte de contrôle. Au titre des traits communs, on a pu révéler que plusieurs études attestent que ces deux cannabinoïdes ne sont réellement efficaces que par une utilisation combinée : L’effet d’entourage. Toutefois, des études ont également tenté de prouver qu’il existe des propriétés typiques à chaque molécule, comme par exemple les effets planants qu’induit le THC.
La plus grande différence que l’on puisse établir entre le CBD et le THC se situe au plan légal. Le CBD est en effet légal, contrairement au THC. Cependant, il convient de dire que les législations nationales et internationales deviennent de moins en moins rigides en faveur de la légalisation du cannabis ou de son usage thérapeutique.
[1]https://www.futura-sciences.com/sante/breves/antalgique-cannabis-renferme-antidouleurs-30-fois-plus-puissants-aspirine-976/
[2] https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/biologie-terpenoide-4723/
[3] https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/nutrition-flavonoide-15856/
[4] https://www.docteur-fitness.com/difference-entre-cbd-thc-et-les-principaux-cannabinoides
[5] https://www.docteur-fitness.com/difference-entre-cbd-thc-et-les-principaux-cannabinoides
[6] « Endocannabinoid-metabolising enzymes ». British Journal of Pharmacology, vol. 158, no Suppl 1, novembre 2009, p. S220‑21. PubMed Central, doi:10.1111/j.1476-5381.2009.00506_10.x.
[7] https://en.wikipedia.org/wiki/Entourage_effect
[8] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0885392409007878#; « Cannabidiol (CBD) : Analyse de situation », Frank Zobel, Luca Notari, Eva Schneider, Ocyna Rudmann, Rapport de recherche N° 97.
[9] https://www.kalapa-clinic.com/fr/effet-entourage-cannabis-medicinal/
[10] https://www.kalapa-clinic.com/fr/apres-10000-etudes-scientifiques-sur-le-cannabis-quels-sont-les-resultats/
[11] Russo, E., & Guy, G. W. (2006). A tale of two cannabinoids: the therapeutic rationale for combining tetrahydrocannabinol and cannabidiol. Medical hypotheses, 66(2), 234-246 ; http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1476-5381.2011.01238.x/full
[12] https://www.kalapa-clinic.com/fr/effet-entourage-cannabis-medicinal/
[13] Russo, E. B. (2011). Taming THC: potential cannabis synergy and phytocannabinoid‐terpenoid entourage effects. British journal of pharmacology, 163(7), 1344-1364 ;
Gallily, Ruth & Yekhtin, Zhannah & Hanus, Lumir. (2015). « Overcoming the Bell-Shaped Dose-Response of Cannabidiol by Using Cannabis Extract Enriched in Cannabidiol. » Pharmacology & Pharmacy. 06. 75-85. 10.4236/pp.2015.62010
[14] Single and Synergistic Effects of Cannabidiol and Δ-9-Tetrahydrocannabinol on Zebrafish Models of Neuro-Hyperactivity https://www.ncbi.nlm.nih.gov;
Multicenter, Double-Blind, Randomized, Placebo-Controlled, Parallel-Group Study of the Efficacy, Safety, and Tolerability of THC:CBD Extract and THC Extract in Patients with Intractable Cancer-Related Pain - ScienceDirect https://www.sciencedirect.com
[15] https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-cannabis-10-usages-therapeutiques-averes-etude-61144/
[16] https://www.syndicat-simples.org/la-production-et-lutilisation-du-chanvre-quel-cadre-juridique-en-france/
[17] https://fr.wikipedia.org/wiki/Cannabidiol;
https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/cannabis-vrai-faux-cinq-choses-savoir-cbd-14264/;
https://www.drogues.gouv.fr/actualites/cannabidiol-cbd-point-legislation
[18] https://www.cscbrussels.be/blog/cbd-vs-thc-lequel-est-le-meilleur/
[19] Reggio, Patricia H. « Endocannabinoid Binding to the Cannabinoid Receptors: What Is Known and What Remains Unknown ». Current medicinal chemistry, vol. 17, no 14, 2010, p. 1468‑86
[20] https://www.royalqueenseeds.fr/blog-comment-le-cbd-contrecarre-le-thc-n377#ext_res-1
[21] https://www.lequotidiendumedecin.fr/archives/en-10-ans-les-prescriptions-dopiaces-antalgiques-pour-douleurs-non-cancereuses-ont-augmente-de-88; https://www.planetesante.ch/Magazine/Addictions/Drogues/La-dependance-aux-antidouleurs-passe-t-elle-l-Atlantique
[22]https://www.lequotidiendumedecin.fr/archives/en-10-ans-les-prescriptions-dopiaces-antalgiques-pour-douleurs-non-cancereuses-ont-augmente-de-88; https://www.planetesante.ch/Magazine/Addictions/Drogues/La-dependance-aux-antidouleurs-passe-t-elle-l-Atlantique
[23] Xiong, Wei, et al. „Cannabinoids suppress inflammatory and neuropathic pain by targeting α3 glycine receptors.“ Journal of Experimental Medicine 209.6 (2012): 1121-1134
[24] https://fr.timesofisrael.com/un-labo-israelien-dedie-a-la-validation-clinique-des-recherches-sur-le-cannabis/
[25] Etudes réalisées par plusieurs chercheurs sur la douleur comme Boehnke, Amol Deshpande, MD et Angela Mailis; https://www.hexagonevert.fr/le-cbd-pour-soulager-la-douleur-ce-que-dit-la-science/
[26] https://www.alchimiaweb.com/blogfr/vitamines-antioxydants-fumee-cannabis/
[27] https://marieclaire.be/fr/sante-tout-sur-le-cbd/
[28] Etudes menées par les chercheurs du Collège Vétérinaire de l’Ontario de l’Université de Guelph
[29] https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9trahydrocannabinol
[30] https://fr.wikipedia.org/wiki/Chimioth%C3%A9rapie
[31] https://fr.wikipedia.org/wiki/Glaucome
[32] https://fr.wikipedia.org/wiki/App%C3%A9tit
[33] https://www.who.int/
[34] https://www.liberation.fr/france/2020/11/19/interdiction-du-cbd-en-france-camouflet-europeen-et-fumee-verte-pour-le-marche_1806070
[35] https://www.village-justice.com/articles/les-usages-chanvre-cannabidiol-lecture-jurisprudence-communautaire,37231.html
[36] https://www.liberation.fr/checknews/2019/07/04/cannabis-cbd-un-an-apres-ou-en-est-on_1737928